Bonjour Décembre !
Nous voici au dernier mois de cette année 2020 qui aura été particulière sur bien des aspects.
La nature endormie nous pousse à profiter de notre foyer.
Souhaitons qu’un peu de neige vienne décorer le paysage et nous permette de redécouvrir notre beau Brionnais tout de blanc vêtu.
Magnifique mois de décembre à Vous Toutes & Vous Tous !
Bien évidemment, « décembre » vient du latin (decem – dix) puisqu’il était le dixième mois du calendrier romain.
C’est le premier mois de l’hiver dans l’hémisphère nord et le premier de l’été dans l’hémisphère sud.
Cette année 2020, le 21 décembre se produira un phénomène astronomique notable, le « solstice d’hiver » qui est le jour où la course du soleil est à la fois, la plus courte et la plus basse de toute l’année.
Selon les années, le solstice a lieu le 20, 21, 22 ou 23 décembre.
Un jour observé et attendu par les hommes depuis la nuit des temps, puisqu’il représente le jour de la renaissance du soleil source de lumière, de chaleur et de vie.
L’origine de Noël
Lorsque Jules César avec l’aide de l’astronome Sosigène d’Alexandrie, institua son calendrier julien en 46 av J.-C., le solstice d’hiver tombait le 25 décembre et s’appelait le « Natalis dies » (qui a donné Noël), et célébrait l’anniversaire de la naissance du dieu Sol.
Noël fut donc à l’origine une fête païenne en l’honneur du soleil dont le mythe a traversé l’histoire de l’humanité.
En 354 du calendrier julien, le pape Libère, s’inspirant d’une prophétie de Malachie (Vème siècle avant J.-C.) qui annonçait « Pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le Soleil de Justice »,c décida que la date symbolique du 25 décembre, jour officiel du solstice d’hiver, marquerait la naissance de Jésus et le début de l’année liturgique.
Et le calendrier ?
Une année du calendrier julien comportait 365 jours avec un jour supplémentaire tous les 4 ans. Mais ce que n’avaient pas prévu Jules César et ses savants, c’est qu’ils avaient compté environ 11 minutes de trop pour une année, soit 18 heures de retard au bout d’un siècle, 3 jours au bout de 400 ans… Pas très important comme dérive pour tout un chacun, sauf pour l‘Église catholique qui attachait une grande l’importance à la date mobile de Pâques qui était et est toujours fixée, le dimanche qui suit le 14e jour de la première pleine Lune du printemps qui commence le 21 mars.
En 1582, l’équinoxe de printemps tomba le 11 mars au lieu du 21. La dérive étant devenue trop importante, le pape Grégoire XIII la corrigea en faisant disparaître 10 jours de l’année entre le 4 et le 15 octobre 1582 et en retirant 3 jours bissextiles tous les 4 siècles. Il en profita aussi pour faire débuter l’année le 1er janvier au lieu du 25 mars. Grégoire XIII donna son nom au nouveau calendrier grégorien que nous utilisons tel quel aujourd’hui.
Retenons que les années divisibles par 100 sont des années normales, sauf si elles sont divisibles par 400 auquel cas, elle sont bissextiles.
Ainsi 2000 fut une année bissextile tandis que 2100 sera une année normale.