Image des archives départementales. Le bourg, daté de 1840

Description des communes du Brionnais en 1856, hameaux et écarts
D’après l’ouvrage de M. Monnier
(1 myriamètre = 10,000 m = 10 km)
SEMUR-EN-BRIONNAIS
Chef-lieu de canton. À 3 myr. 3 kil. de Charolles ; 10 myr. 2 kil. de Chalon, et 7 myr. 2 kil. de Mâcon. Hab. 1404 ; maisons 326 ; mén. 390. Sup. 1556 hect. dont 421 en terres lab., 180 en prés, 110 en vignes, 766 en bois.
Vins d’assez bonne qualité notamment ceux récoltés aux climats de Comeloup, de Cray et de Balmont. Carrières de pierres à bâtir et à chaux. 3 fours à chaux. 1 moulin à vapeur. 3 moulins à eau sur le ruisseau de St-Martin. 2 débits de tabac et 1 de poudre.
Foires : le 4e mardi de mars, le mardi qui suit le dimanche après la Madeleine et le 4e mardi de novembre ; vente de bétail.
Justice de paix. 1 brigade de gendarmerie à cheval. 2 notaires. 1 médecin. 2 sages-femmes. 1 petit séminaire. 1 école communale. Église, voc. Saint-Hilaire. Chef-lieu de perception et bureau de poste.
Sur une montagne, à 5 kil. de la Loire. Aspect varié et très pittoresque. Le point de vue qui s’offre, du côté occidental de la ville, sur le vallon de Marcigny, est de toute beauté. Son territoire est traversé par la route départementale n° 13, de Mâcon à Marcigny.
Semur, que les chartes du moyen-âge ont désigné sous les noms de Senemurium Briennense, Semmurum, Samurense Castrum, passe pour avoir été la capitale des Branovii, clients des Éduens, dont parle César. Cette ville a été plus tard la capitale du Brionnais.
A suivre